Ce qui a commencé par une douleur au genou au réveil la veille pour Marc, s’est transformé ce matin à Baie-Trinité en Marc qui titube et qui ne peut plier la jambe sans douleur, ce qui est assez problématique pour le vélo. Durant la matinée, Marc fait la rencontre au camping de notre premier samaritain, Seb, un sportif extrême habitué aux blessures et donne donc des soins de brousse à Marc en appliquant du ruban de kinésiologie, lui permettant de boiter un peu mieux, soit une légère amélioration. Étant maintenant « uniquement » à 130 km de Sept-Îles, on regarde tout d’abord les options autobus pour se rendre à Sept-Îles. Il y en a un par jour, et qui arrête très près d’où nous sommes, mais on ne peut pas mettre de bagages dans la soute ici, et le terminus le permettant le plus proche étant Port-Cartier soit 70 km plus loin, qui était notre prochaine destination de toute façon. Après discussion, on décide donc de partir en vélo, à la vitesse de deux tortues qui cuisent lentement sur l’asphalte. La journée, avec un seul arrête d’intérêt étant le bureau d’information de Pointe aux anglais et un autre flat est difficile, particulièrement pour Marc. On arrive donc de peine et de misère à la civilisation, soit un Tim Hortons à Port-Cartier. On s’installe au camping de la ville pour la nuit, où notre deuxième samaritain, mon cousin Mathieu, viendra nous chercher en voiture pour faire la dernière partie du trajet jusqu’à Sept-Îles. Mention spéciale à la 3e samaritaine pour une petite prescription de médicament pour Marc. Dès notre arrivée à destination, on profite de l’après-midi très chaud pour aller à la plage et relaxer un peu. Il ne suffit plus que de regarder ce qu’on va faire pour la deuxième partie de nos vacances, puisque le vélo n’est pas une option. À suivre…
P.-S. Marc: C’est pas parce que j’ai mal que je ne peux pas prendre de photos. Ça va bien aller.
Oh non !
C’est les penseuses
Couchez vous tard et regarder les étoiles filantes et faites plein de vœux !
Bonne chance et tiens nous au courant !
Cam
Perséides pardon
Oh non! Je te souhaite une guérison rapide, Marc. Pas drôle d’avoir une inflammation au genou. Bonne continuation tout de même! J’espère que les médicaments vont t’aider, Marc. Je vous embrasse!
L’éclopé! Faudra faire du tourisme plus pépère 😁 au rythme des autobus journaliers ! Merci pour la mention 3ieme place 😀
Les imprévus sont remplis de belles surprises… on vous suit en photo… et on pense
à vous deux…
Garder un bon moral et savoir profiter de ce qui nous reste est la bonne attitude à adopter.
Il fallait bien quelques imprévus pour enrichir le récit du voyage. Tenez-nous au courant des développements.
Il faut savoir compter sur l’aide des samaritains, ça fait partie du voyage et puisqu’il n’y a pas mort d’homme l’issue sera heureuse.
Compléter le périple en chaise roulante n’est pas encore envisagé mais d’autres avenues s’offriront à vous.
Est-ce que vous équiper de sacs à dos et faire du pouce est envisagé? Vous pouvez sûrement faire un deal avec un chauffeur de taxi, retouner votre stock en trop par autobus Voyageur, traverser sur la rive Sud augmenterait peut-être les options… Ne vous gênez pas our demander de l’aide et Marc doit prendre des clichés pensez à votre vidéo final.
Contactez-nous au besoin.
On dit souvent: ”La vie est une boîte à surprise”. Mais elles ne sont pas toujours agréables. Vu que je ne connais pas très bien ta famille, j’espère que le 2ème samaritain n’habite pas à Toronto 🙂
Vous n’êtes pas trop chanceux, quand c’est pas une pandémie, c’est un genou fucké!
Je vous souhaite la bonne décision pour la 2ème semaine.
Le prix de consolation, c’est que la Côte-Nord sera encore là dans les prochaines années.